Une piscine c’est bien. Une piscine équipée, c’est mieux. Pour profiter encore plus d’une piscine, il est possible de lui ajouter des accessoires. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses et seront traités ici, uniquement les accessoires ludiques et de loisirs qui s’installent dans ou aux abords des bassins.
Toboggan de piscine
Le toboggan est un des incontournables avec les enfants. Certes, il ne garantit pas des après-midi tranquilles au bord du bassin mais il occupe les enfants des heures durant et permet de lutter contre la peur de l’eau. On en trouve de toutes sortes du petit toboggan amovible au toboggan fixé avec jet d’eau incorporé pour faciliter la glisse.
- Il en existe en version gonflable, pratique pour ne pas dénaturer la piscine et idéaux pour les jeunes enfants. On en trouve à partir de 75 euros.
- Les modèles rigides, en polyéthylène ou ne fibre de verre, plus glissants, sont préférés par les enfants plus âgés. Pour gagner de la place, les toboggans rigides existent en version coudée. Ils sont installés parallèle au bassin et font un virage pour atterrir dans l’eau. Attention au poids supporté par les modèles : les toboggans du marché ne supportent pas toujours le poids d’un adulte. À partir de 1000 euros (sans la pose – la fixation au sol est impérative).
Bon à savoir : les toboggans ne sont pas réservés aux piscines enterrés : des modèles spéciaux pour piscines hors-sol sont disponibles sur le marché.
Plongeoir
Réservé aux grandes piscines, le plongeoir fait toujours son petit effet. Il nécessite de l’espace autour de la piscine et ne peut s’installer que là ou la profondeur est suffisante (pas moins de 2m20). Il faut aussi que la piscine soit suffisamment longue et que le fond ne remonte pas trop brusquement. L’idéal est de le prévoir à la conception… Les contraintes augmentent vite lorsque le plongeoir est surélevé.
La planche peut être rigide ou souple. La seconde version est plus fun et permet de rebondir avant de plonger dans l’eau.
Réalisé en polyester ou fibre de verre et recouvert d’un matériau anti-dérapant, le plongeoir doit obligatoirement être fixé au sol. Mais comme pour les toboggans, le plongeoir de piscine se décline en 2 versions : fixe ou amovible. Les plongeoirs amovibles nécessitent néanmoins des points d’ancrage dans le sol. Amovible ne veut donc pas dire sans fixation en dur dans le sol. L’installation est plus complexe que pour un toboggan et l’intervention d’un pro est plus que conseillée, surtout si la planche est longue. Les prix commencent à 750 euros pour les plongeoirs fixes et 500 euros pour les amovibles. Pose impérative non comprise.
Élastique de natation et arc de nage
Pour nager dans une petite piscine, il existe une astuce qui permet de nager sur place. Il faut tout d’abord fixer un arc de nage sur un bord de la piscine. Cet accessoire se présente comme un arc de cercle en métal débordant au-dessus de l’eau. À son extrémité, le nageur fixe un élastique et un harnais. L’harnais est placé au niveau de la taille. Le nageur devra donc lutter contre la résistance exercée par l’élastique. La nage est donc stationnaire et le nageur peut évoluer de droite à gauche sur le ventre et sur le dos. Cet engin de torture -en apparence – est finalement très pratique dans une petite piscine et ne gêne pas vraiment les mouvements.
Il en existe en métal et en plastique et la forme la plus fréquente est celle d’un arc de cercle. On trouve des modèles amovibles et même des modèles pour piscine hors-sol.
Cet accessoire se fixe facilement et ne nécessite pas de gros bricolage. Les harnais que l’on trouve aujourd’hui dans le commerce sont agréables à porter et la sangle se règle facilement. Les attaches peuvent se faire à la taille mais aussi aux pieds afin de travailler différentes nages et différents groupes musculaires.
Enfin, c’est un accessoire qui ne tombe jamais en panne et qui ne consomme pas d’électricité. On trouve ce genre d’accessoires en magasins spécialisés et sur le web pour une centaine d’euros. Les harnais coûte une trentaine d’euros.
Nage à contre-courant
La version grand luxe de l’arc de nage c’est d’avoir un courant suffisamment fort dans la piscine pour pouvoir nager en mode sur place. Pour cela, il faut disposer d’une piscine avec déjà la fonctionnalité prévue (bloc encastrable) ou bien placer un appareil dédié (dit hord-bord à cause de la forme qui fait penser à un moteur de bateau) à rajouter. On appelle ces appareils des NCC (Nage Contre Courant). Ils fonctionnent tous sur le même principe :
- Un bloc dédié est accroché sur un bord de piscine et aspire l’eau du bassin ;
- L’eau est violemment expulsée à une trentaine de cm de la surface via une buse spéciale dont la puissance se règle depuis le panneau de commande immergé ;
Les systèmes NCC n’entrent pas en conflit ni ne nécessitent de configuration avec le système d’eau de la piscine mais exigent une alimentation électrique. L’installation est simple et ne nécessite pas de maçonnerie spécifique. Il faut compter un petit millier d’euros pour les premiers modèles. La facture monte vite et peut faire x3 suivant le modèle retenu. À prendre en considération : le bruit généré mais surtout la puissance du courant généré qui peut monter jusqu’à 700m3/h.
Certains modèles peuvent avoir une fonctionnalité « jets massants » en adaptant l’orientation des buses et la puissance du jet d’eau.
Aquabike
C’est tout simple mais pourquoi se priver d’un vélo de piscine ? Les salles de sport proposent des cours d’aquabike. Il est possible pour un particulier d’acheter son propre modèle et l’installer au fond de sa piscine. Bien sûr, ça ne marche qu’avec les piscines peu profondes. On en trouve à partir de 500 euros.
Les modèles sont tous similaires : ils sont inoxydables et les patins en contact avec le fond de la piscine sont recouverts de boudins mous et adhérents. Creux et souvent en aluminium, ils sont légers à sortir de l’eau et peuvent disposer d’ailettes pour rendre le pédalage plus ou moins difficile en jouant sur la résistance causée par le déplacement de l’eau.